jeudi

Fin..

Fin du blog, pour me suivre c'est ici : www.facebook.com/TheQuixoticPoet


Merci à vous.

samedi

Céleste.

Dans la nuit si tôt évanouie, tu t'aperçois que tu t'es égaré aux portes d'un château aux mille visages et l'on t'observe aux trois coins d'un monde imaginaire où la lune ne brille plus.Les gardiens de lumières principales te regardent; de peur tu restes figé.

Avec leur corps fait de cristaux, ils sont attachés aux tours du château, mais ils se décrochent tout deux dans un violent bruit d'impact de verre et se mettent à marcher vers toi.
De géantes stalactites de cristal tombent en pluie sur le sol.

Tu essayes tant bien que mal d'y échapper et tu cours, sans même comprendre si tu dois les fuir ou les affronter. Ces gardiens, ils font cent fois ta taille, tu te demandes même s'ils ne pourraient pas toucher le ciel et se heurter aux étoiles.

Tu ne sais pas où tu vas, le ciel est noir d'obscurité et tu te fatigueras avant eux. Ils commencent tout juste à se mettre à courir; sous leurs pieds, apparaît un dépôt de lumière céleste comme divine de pureté à chacun de leurs pas.

Tu t'aperçois qu'à chacun de ces pas, cette lumière se retranscrit dans la lune et lui donne cette lumière éblouissante et magnifique. Un froid glacial parcours ton corps, les degrés commencent à s'écouler, tu tombes à genoux.

Nez à nez avec les gardiens, tu regardes haut dans le ciel pour apercevoir une émotion sur leur visage; juste deux triangles pour leur permettre de te voir mais il n'y a nulle émotion. Ils tendent leurs mains pour t'attraper, et te déposent au creux de la lune, sous sa forme croissante. Et ce triangle sur ta poitrine, respire à présent, tu y es en sécurité.

La lune leur avait donné une vie pour que tu puisses la retrouver et vivre à tout jamais à ses côtés.
Depuis toujours et à jamais, le soleil se couchera pour nous.

vendredi

Rouge.

Là où la peinture de cet amour reprend ses couleurs, partons toi et moi, sur l'heure, n'ai plus peur, cet horizon nous est offert.

Besoin de se sentir en vie, d'assouvir nos envies, le chemin est si long. Parfois je me dis que tu as raison, patientons. Mais nous voulons que cela cesse, ce mur de lumière qui nous sépare nous pousse à bout.

Mes rêves n'ont de cesse de te dessiner, dans cet avenir que nous voulons construire. De l'amour plein les murs, je t'ai offert mon cœur, pour la première fois j'arrive à tenir debout. 

Je n'oublierai jamais l'état de ton cœur lorsque tu me l'as donné, ce jour-là je l'ai vu dans un sale état mais ne t'en fait pas, il est entre de bonnes mains, je le redessine et j'y ajoute cette couleur.

Aucun souvenir n'est effacé, j'ai souvent voulu dire adieu à mes souvenirs douloureux; mais dorénavant je les peints, je leur ajoute cette couleur et les nomme souvenirs d'amour au passé. 

Mon dieu ce que je donnerai pour y retourner. Nous vivons de ces souvenirs et nous les renouvelons dès que nous le pouvons, mais bientôt, sur la toile de notre amour, je dessinerai un aller sans retour, comme un bonjour sans adieu.

 Chapeau l'Artiste, que je t'aime.

mercredi

Levée de Lune.

Les étoiles sont par milliers à avoir quitté le ciel, de peur de te blesser.
Toi l'unique responsable des marées qui font chavirer mon cœur de l'autre côté. Je me lève contre le ciel, que ces étoiles restent; elles bordent tes yeux d'amour et illuminent ton cœur.

Dans la pénombre lorsque j'avais peur, tu as su me guider, soleil endormi, tu as tracé mon unique route, celle qui mène à mon bonheur que je souhaite partager à tes côtés. Oui tu es responsable, de ces étoiles dans mes yeux lorsque je te regarde.
Bercé par ton infinie beauté, je tente souvent de m'envoler.

La nuit, je te regarde souvent, c'est comme dans un rêve que je ne peux imaginer, que je ne peux vivre qu'à tes côtés. Juste toi et moi, et ce ciel. D'aucun adieu ne bercera nos pensées, notre amour n'a pas de route, il vole au-dessus des nuages.

Un ciel sans nuages, nous en avons souvent parlé, souvent rêvé.
Et ces oiseaux mécaniques dans le ciel, nous leur dirons à eux, adieu. Un jour ce ciel n'en n'aura plus et il sera de nouveau peuplé d'étoiles, et je pourrais enfin te regarder en cessant de me demander si je suis entrain de rêver.